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L'astronomie et breves scientifiques du groupe projet 22

9 septembre 2016

Le mystérieux satellite de Vénus

L’histoire des sciences est par­semée d’un grand nombre de faits éton­nants mais aussi d’énigmes qui n’ont pas encore été résolues…

L’histoire du satellite de Vénus est parmi les plus connues des énigmes astro­no­miques. Chacun sait aujourd’hui, et l’astronautique y est pour quelque chose, que Vénus ne peut être com­parée au couple planète-​​satellite que forment la Terre et la Lune. Il fut pourtant une époque où les astro­nomes par­ta­geaient une opinion contraire. L’histoire du satellite de Vénus mérite donc d’être contée.

C’est le 11 novembre 1645 que l’astronome napo­litain Fontana signala pour la pre­mière fois l’existence d’un satellite vénusien.

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Fran­cesco Fontana (1580 – 1656).

Selon cet obser­vateur qui avait déjà découvert les bandes de Jupiter, les taches de Vénus et la rotation de Mars, l’objet était situé au centre du croissant de Vénus. Il fallut pourtant attendre plus d’un quart de siècle avant que le mys­té­rieux satellite fit sa réap­pa­rition dans les annales astro­no­miques. C’est en effet le 24 janvier 1672 que Cassini, de Paris, l’observa à l’ouest de la planète.

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Gio­vanni Domenico Cassini, (16251712)

Cet astronome de bonne répu­tation qui avait découvert quatre lunes de Saturne dut cependant attendre jusqu’au 27 août 1686 avant de revoir l’objet qui avait alors un dia­mètre équi­valent au quart de celui de Vénus. Durant la longue période de temps qui sépara ces deux obser­va­tions, nul n’aperçut l’objet, ce qui ne manqua pas de sur­prendre les spé­cia­listes de l’époque. L’énigme ne faisait pourtant que commencer.

 

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13 février 2013

2012 DA14 : un astéroide passant à 28000Km

Cet asté­roïde a été découvert par des astro­nomes de l’observatoire de la Sagra dans le sud de l’Espagne le 23 février 2012. Il a été iden­tifié après avoir dépassé notre planète alors qu’il se trouvait à 2.5 mil­lions de Km soit 7 fois la dis­tance terre - Lune.

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2012 DA14 s’approchant de notre planète

 Carac­té­ris­tiques

L’astéroïde mesure dans les 44 mètres pour une masse de plus ou moins 120 000 tonnes. DA14 est dit géo­croiseur du fait qu’il passe à proximité de notre planète et dans ce groupe il fait parti de la famille des Apollons ceux qui croisent l’orbite de la terre avec une période supé­rieur à 1an.

Il se déplace à une vitesse de 7,8 km/seconde, du sud vers le nord.

 

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5 novembre 2011

L’astéroïde 2004 MNA ou 99942 Apophis le 13 avril 2036

L’astériode Apophis (le Destructeur est le nom grec du dieu égyptien antique Apep) nommé alors 2004 MNA d’environ 270 m de diamètre pour une masse de 27 millions de tonnes a été découvert par les astronomes en juin 2004.

Dans sa course autour du soleil, cet astéroïde croise deux fois l’orbite terrestre, menaçant directement notre planète d’une collision cataclysmique.

Pour la première fois, un géocroiseur c’est à dire un astéroïde évoluant à proximité de la Terre, a été classé au deuxième degré sur l’échelle de Turin expliquait Donald Yeomans, scientifique de Jet Propulsion Laboratory de la NASA en 2004.
Ce géocroiseur menaçant été découvert par R. A. Tucker, D. J. Tholen et F. Bernardi via l’observatoire de Kitt Peak, dans l’Arizona, au sud-ouest des Etats-Unis. La NASA a aussitôt alerté son réseau de détection au sol.

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2 novembre 2011

D’autres Terres dans l’Univers ?

Compte-rendu de la conférence "D’autres Terres dans l’Univers ?" de Michel MAYOR [1], qui s’est déroulée le vendredi 7 octobre 2011 à 20h30 à La Cité - Nantes Events Center (Cité des congrès), dans le cadre de l’exposition « Voyages planétaires ».
...
 3. La formation d’un système solaire


Un des objectifs poursuivis par les chercheurs est une meilleure compréhension de la formation des planètes.

Il existe dans l’espace des nuages de gaz créés par l’explosion de Supernova, par exemple. Ces nuages, appelés "nuages moléculaires" se concentrent et forment des familles d’étoiles (par milliers), telle que la nébuleuse d’Orion. Ls planètes se forment en même dans des ce qu’on appelle des "disques d’accrétion". Les mécanismes de la formation stellaire sont extrêmement complexes et reste un champ d’investigation important pour les astrophysiciens.

Le télescope spatial Hubble a permis de photographier de jeunes étoiles dans des nuages de poussière (le disque d’accrétion autour de ces étoiles forme un cercle noir autour de l’étoile), à quelques millions d’années-lumières seulement. Notre Soleil étant vieux de 4600 millions d’années, c’est la preuve que de nouvelles étoiles continuent de se créer aujourd’hui dans l’Univers.

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30 mai 2011

L’astéroïde YU55 le 8 novembre 2011

Un astéroïde de la taille d’un porte-avion se dirige vers la Terre et devrait passer à proximité de notre planète à l’automne. Selon la trajectoire estimée par les scientifiques, il se trouvera bien plus près de nous que la Lune à ce moment-là.

Lorsque l’astéroïde géo-croiseur (amené à croiser périodiquement l’orbite de notre Terre) 2005 YU55 a été découvert en 2005 par le radio-télescope d’Arecibo à Porto Rico, il a été considéré comme potentiellement dangereux. Certains articles de presse ont faussement alerté l’opinion publique lors de son passage au plus près de la Terre le lundi 19 avril 2010 soit 6 fois la distance Terre-Lune.

En un seul jour, 2005 YU55 traverse un pan de ciel équivalant à la forme de casserole formée par la Grande Ourse. Il passe du Lion aux Gémeaux, via le Cancer. Autrement dit, il se déplace de 1° par heure, soit le double de la taille apparente de la Pleine Lune.

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18 mai 2011

Gliese 581d, une planète habitable ?

Gliese 581d pourrait être une planète habitable, selon l’équipe de Robin Wordsworth et François Forgete du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/UPMC/ENS/Ecole Polytechnique) de l’Institut Pierre-Simon Laplace à Paris.

Détectée en 2007, Gliese 581d tourne autour de l’étoile naine 581, dans la constellation de la Balance, à seulement à 20 années-lumière de notre système solaire.

Deux fois plus grande que la terre et probablement rocheuse, Gliese 581d n’a pas de rotation et présente toujours la même face à son étoile (comme la Lune pour la Terre).

Située hors de la zone habitable [1], elle aurait dû être trop froide pour abriter de l’eau autrement que sous forme de glace, mais l’étude publiée par le laboratoire dans « The Astrophysical Journal Letters » a considéré la possibilité pour cette planète de bénéficier d’un effet de serre permettant "la formation d’océans, de nuages et de pluie".

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24 mars 2011

Le Soleil entre dans un nouveau cycle

Attendu depuis quelques années, le Soleil semble être entré dans le cycle 24, en référence au cycle de 11 ans [1] qui note le maximum de tâches solaires entre deux périodes relativement calmes [2].

Les tâches solaires sont le résultat de l’activité magnétique du Soleil. Elles accroissent le nombre et la puissance des éruptions solaires, dont les projections de plasma provoquent sur Terre des aurores boréales et perturbent notre champ magnétique [3].

Après une période de calme 2008 et 2009, l’activité a repris en 2010 avec notamment le 15 février 2010 la plus forte éruption solaire enregistrée depuis six ans [4]. Depuis, les annonces se succèdent qui confirment l’entrée du Soleil dans un nouveau cycle - avec notamment les éruptions du 13 février 2011 [5] et du 19 mars 2011. [6]. Le 24 février 2011, le satellite SDO (Solar Dynamics Observatory) de la NASA a filmé une importante éjection de plasma [7].

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13 mars 2011

Le paradoxe de Fermi

Formulé en 1950, le paradoxe de Fermi [1] repose sur ce constat : nous vivons autour d’une jeune étoile de la galaxie. Si d’autres formes de vie sont possibles dans l’univers, la vie aurait eu le temps de se développer autour d’autres étoiles . Comment se fait-il que d’autres civilisations intelligentes et technologiquement avancées ne nous aient pas donné signe de vie ? Pourquoi ne captons-nous aucun signal radio [2] ?

William Borucki, le responsable de la mission Kepler, a donné une nouvelle actualité à ce problème en posant cette question à la fin de la réunion de l’American Association For The Advancement Of Science Annual Meeting qui s’est tenue du 17 au 21 février 2011 (lire notre brève à ce sujet) : La prochaine question est : pourquoi ne nous ont-ils pas visités ? Je ne sais pas.

Plusieurs possibilités ont été avancées :

    * absence de civilisation extra-terrestre développée (absence de vie ailleurs dans l’univers, absence de vie intelligente, ou absence de météorite qui n’ait pas été détruite par une catastrophe naturelle, comme la chute d’une météorite ou l’explosion d’un pulsar, ou ne se soit pas auto-détruite)

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13 mars 2011

Un satellite de Saturne pourrait abriter la vie

Encélade, un des satellites de Saturne, est dix fois plus chaud qu’on ne l’imaginait. On savait déjà depuis 2005 que cette lune abritait un océan sous une couche de glace d’une centaine de mètres et que l’attraction de Saturne créait des effets de marée qui faisaient exploser la surface dans des panaches de gaz. En 2009, la mission Cassini détecte la présence de sel dans les particules de glace. On savait aussi que la température pouvait monter en 190°C dans les fissures, preuve d’une activité volcanique à la surface de cette petite lune (environ 500 km de diamètre).

Dans une étude publiée le 4 mars dans le Journal of Geophysical Research par la NASA, les données relevées au spectromètre infrarouge de la sonde Cassini au niveau du pôle sud montrent un pouvoir calorifique de 15,8 gigawatts, soit environ 2,6 fois la puissance de sortie de toutes les sources d’eau chaude dans la région de Yellowstone, soit l’équivalent de 20 centrales thermiques fonctionnant au charbon.

 

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23 février 2011

500 millions de planètes habitables

Suite aux dernières découvertes du satellite Kepler, les chercheurs de la NASA estiment à 50 milliards le nombre de planètes dans la galaxie et à 500 millions de planètes habitables, en basant sur un taux de 1%. Lors de la réunion de l’American Association For The Advancement Of Science Annual Meeting qui s’est déroulée du 17 au 21 février 2011, le responsable William Borucki et ses collègues ont annoncé qu’une étoile sur deux posséderait une planète et qu’une sur deux cents posséderait une planète dans la zone habitable (voir notre article sur les exoplanètes). Ce ratio reste encore prudent quand on sait que les étoiles, comme le Soleil, peuvent posséder plusieurs planètes.

Ces estimations ne concernent que notre galaxie, alors que l’on peut estimer à 100 milliards le nombre de galaxies dans l’Univers.

Le nombre de planètes habitables amène nécessairement à se poser la question du développement de la vie extra-terrestre sur d’autres planètes. William Borucki a d’ailleurs terminé sur cette phrase :

 

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